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Vers une agence spatiale sud africaine ?

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Le Ministere de la Science Science La science est désormais l’affaire de tous. Découvrez la science d’une manière ludique et active. Nous vous proposons d’en découvrir plus sur nos expéditions à la voile, découverte du plancton. et de la Technologie a annonce la creation prochaine d’une agence spatiale. Quelle en est la credibilite ?

1. L’heritage du passe

1.1 La patrie des astronomes
Des 1685, les astronomes s’interessent a l’Afrique du Sud ou les conditions d’observation du ciel sont exceptionnelles, par exemple l’Abbe Nicolas Louis de Lacaille qui a reconnu et nomme 15 des 88 constellations du ciel au cours de son sejour, de 1750 a 1754, dans la region du Cap, ou il a observe plus de 10.000 etoiles avec une simple lunette de Galilee. En 1820, un observatoire est construit a proximite du Cap et c’est pendant plus de 180 ans une histoire scientifique ininterrompue qui culminera avec la construction du Southern African Large Telescope (SALT).

1.2. L’exploration de l’espace
De 1950 a 1970, l’Afrique du Sud a assure le suivi de satellites americains pour determiner les effets de la haute atmosphere sur leur orbite. Les missions lunaires et interplanetaires ont ete suivies depuis la station de Hartebeesthoek qui a notamment recu les premieres images de Mars prises par Mariner IV. Le 23 fevrier 1999, Sunsat, premier satellite sud africain, de masse 64 kg, construit par l’Universite de Stellenbosch, a ete mis en orbite par un lanceur Delta II depuis la base americaine de Vandenberg.

1.3. La cooperation avec Israel
Les premisses d’une technologie des lanceurs datent de l’Apartheid avec les missiles RSA construits avec l’aide israelienne. Alors que les RSA 1 et 2 etaient des missiles balistiques de portee intermediaire proches du premier etage de la fusee Jericho, les RSA 3 et 4 sont bien plus sophistiques.
Le developpement du lanceur RSA 3, demarre dans les annees 80, a abouti a une variante du lanceur Shavit pour missiles Jericho. Trois lancements ont eu lieu avec succes, le premier en juin 1989, le dernier en novembre 1990.
En tant que missile balistique intercontinental, les trois etages du RSA-3 auraient pu delivrer une charge de 340 kg sur Washington ou de 400 kg sur Moscou. En 1992, une soixantaine de compagnies privees et publiques etaient associees a son developpement, employant pres de 1500 personnes. On ignore ce que sont devenus les equipements construits.
Le developpement du RSA 4 devait suivre celui du RSA 3. Il aurait pu delivrer une charge nucleaire de 400 kg n’importe ou sur terre. Houwteq souhaitait le commercialiser en tant que lanceur de satellite avant l’annulation du programme en 1994.

2. Infrastructure spatiale de l’Afrique du Sud

2.1. Astronomie
a) Le South African Astronomical Observatory (SAAO) est le centre de coordination pour l’astronomie optique et infrarouge. Son quartier general est au Cap dans un observatoire datant de 1820, les principaux telescopes se trouvant a Sutherland, y compris le Southern African Large Telescope (SALT), le plus grand telescope de l’hemisphere sud.
b) Le Hartebeeshoek Radioastronomy Observatory (HartRAO) dispose d’un radiotelescope de 26 m de diametre pouvant detecter des longueurs d’onde de
2,5 a 18 cm. Il participe a un programme de geodesie spatiale combinant radiotelescopie, GPS et laser.
c) Le Boyden Observatory a Bloemfontein dispose de plusieurs telescopes.
d) Bien que situe en Namibie, le High Energy Stereoscopic System (HESS), le plus grand detecteur de rayons gamma du monde, doit etre inclus dans le dispositif astronomique sud africain.

2.2. Physique du globe
a) Le Hermanus Magnetic Observatory (HMO) est integre dans un reseau international d’observatoires magnetiques pour les variations du champ magnetique terrestre.
b) Le South African National Antarctic Programme (SANAP) analyse les donnees obtenues sur la base sud africaine en Antarctique, etablie en 1960, essentiellement consacrees a l’ionosphere et la magnetosphere.

2.3 Applications satellite
a) Le Satellite Applications Centre (SAC) du CSIR a Hartebeeshoek peut suivre et controler les satellites.
b) L’Institute for Satellite and Software Applications (ISSA), specialise en genie logiciel, concoit et teste de petits satellites.
c) L’Universite de Stellenbosch travaille activement sur les microsatellites de masse comprise entre 30 et 300 kg. Par exemple, une de ses spin off, SunSpace a developpe le Multi Sensor Microsatellite Imager (MSMI). Il s’agit d’une camera utilisable pour toute application de teledetection. Sa principale originalite repose sur un module de teledetection combinant des detecteurs dissimilaires tous places sur le plan focal d’un telescope unique, ce qui assure une grande resolution spatiale et spectrale.

3. Dispositions legales ou reglementaires

Le premier instrument legislatif reglementant les activites spatiales publiques ou privees est le Space Affairs Act, n. 84, du 2 juillet 1993 amende par le Space Affairs Act, n. 64, du 6 octobre 1995. Il etablit le South African Council for Space Affairs place sous la tutelle du Ministere du Commerce et de l’Industrie. La reglementation nationale est en accord avec les differents traites internationaux.
En 2003, les differents ministeres concernes ont cree un National Working Group on Space Science Science La science est désormais l’affaire de tous. Découvrez la science d’une manière ludique et active. Nous vous proposons d’en découvrir plus sur nos expéditions à la voile, découverte du plancton. and Technology. L’accent a ete mis sur la necessite de lier les activites spatiales aux grands problemes de societe : reduction de la pauvrete, developpement, capacite technologique et qualite de vie.

4. Une agence spatiale sud africaine ?

Indeniablement, l’Afrique du Sud dispose de tous les ingredients pour evoluer vers une agence spatiale d’autant plus que des elements nouveaux sont apparus.
a) La competition pour le radiotelescope geant SKA.
b) Des succes technologiques et commerciaux sur le marche des microsatellites.
c) Un accord avec la Russie lui permettant de lancer depuis l’Afrique du Sud.
d) Des accords renouveles avec la NASA et l’ESA.
D’autre part, l’amplification des activites spatiales correspondraient exactement a sa volonte de developpement par la science et la technologie et aurait une synergie avec les autres initiatives.
e) Pour emporter le SKA, l’Afrique du Sud a degage 30 millions de Rands, en 2004, pour construire une unite de demonstration dans le Northern Cape baptisee Pathfinder Radio Telescope (PRT). Les technologies necessaires (materiaux, traitement du signal, calcul a haute performance, photonique,
etc.) sont parfaitement utilisables dans un programme spatial.
f) L’inauguration le 17 mai 2005 de l’African Advanced Institute for Information & Communications Technology complete la panoplie de recherche et developpement en STIC pour les applications spatiales.
g) Le Sensor Web, projet du SAC, repose sur un reseau de detecteurs satellitaires ou terrestres, fixes ou mobiles. Le systeme permet de synthetiser en temps reel l’ensemble des observations collectees et d’etablir, a chaque instant, l’etat de l’environnement. Les principales applications sont la gestion des catastrophes, la logistique, l’agriculture, la securite et la defense.
Heritiere d’une longue tradition astrophysique, disposant d’une remarquable infrastructure pour les sciences du globe et, sans doute, de capacites certaines dans la conception de lanceurs et de satellites, l’Afrique du Sud peut afficher des ambitions spatiales.

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