Un nouveau moyen chimique de detection des pathogenes et maladies dans l'environnement

Des chercheurs de l’universite de Toronto ont concu un dispositif
chimique de controle et de detection des elements pathogenes dangereux
et des maladies presents dans l’air, l’eau et les fluides corporels. Ce
prototype, de la taille d’une puce electronique, constitue une nouvelle
arme prometteuse a l’heure ou l’on parle de bioterrorisme et d’epidemies
mondiales comme le SRAS. Ulrich Krull, chaire de biotechnologie de
l’universite de Toronto, et un de ses etudiants, Xiaofeng Wang, ont
applique une teinture fluorescente sur des portions d’ADN. Ces elements
se lient aux sequences ADN visees et s’illuminent en presence de
pathogenes ou de mutations genetiques specifiques, dans le cas de
l’hepatite ou du SIDA par exemple. Un signal de detection est alors
transmis par fibre optique. Cette technique permet d’observer et donc de
mettre en evidence, dans les fragments d’ADN, les indicateurs
d’eventuelles maladies ou infections, et ceci dans des echantillons
d’air, d’eau ou de sang. La technologie est desormais connue ; il reste
maintenant a realiser l’optimisation de ce nouvel outil de detection.
Krull travaille ainsi sur l’amelioration de la sensibilite du dispositif
(sur des quantites tres faibles d’echantillons d’ADN tests) et sur la
realisation de systemes de detection portatifs. Les applications sont
nombreuses, en environnement hospitalier (ou les pathogenes infectieux
se developpent rapidement), dans les endroits publics comme les
aeroports (notamment lors de la crise du
SRAS) et en cas de guerre bacteriologique.

Contacts :

P^r Ulrich Krull, University of Toronto at Mississauga - tel : +1 (905)
828 5437 - courriel : ukrull utm.utoronto.ca Sources : Site de
l’universite de Toronto, rubrique « News @ U of T », article "Dye to
pinpoint diseases and pathogens" publie le 18/05/2005 par Karen Kelly.
Lien : http://www.news.utoronto.ca/bin6/050518-1385.asp
Redacteur : Renaud Didelot, TORONTO,
att-scientifique consulfrance-toronto.org