Un consortium pluridisciplinaire pour les reseaux sans fil du futur

Un consortium pilote par l’universite de Santa Cruz est en train de se
mettre en place pour travailler sur les futurs reseaux sans fil, autour
du
projet DAWN, sur un financement du ministere de la defense (un million
de
dollars par an pour l’heure) dans le cadre du Multidisciplinary
University
Research Initiative (MURI). Ce consortium associe Berkeley, Los
Angeles,
Stanford, le MIT, l’universite du Maryland, et Urbana-Champaign. Le
propos
est de passer de bornes pour l’Internet sans fil qui permettent de
servir
une poignee d’ordinateurs, a des reseaux de plus grande ampleur, qui
seraient une part integrante de l’Internet. Une idee forte de ce
consortium
est de tenter de depasser les modeles actuels, qui repliquent quasiment
l’Internet filaire habituel. A contrario, les systemes sans fil peuvent
etre
vu comme un ensemble de sous-systemes en communication qui s’auto
organisent
(a la maniere de modeles agent). Qui plus est, les envois emis par un
sous-systeme ne parviennent pas necessairement a un destinataire mais a
un
ensemble (eventuellement variable) de destinataires situes en zone de
reception, en prenant en compte l’hypothese que les sous-systemes
peuvent
etre mobiles. Enfin, la communication elle-meme est de qualite variable
car
les conditions physiques environnantes la perturbent. Les chercheurs se
proposent donc de developper des modeles plus complexes pour gerer ces
reseaux. De tels modeles doivent par exemple permettre de gerer un
reseau de
telle sorte que le deplacement d’un noeud n’altere pas
significativement la
performance du reseau. De meme, les questions de choix de chemin dans
le
reseau ne se posent pas de la meme maniere que dans un reseau fixe. Par
exemple, dans un tel reseau, chaque noeud (mobile) peut etre lui-meme
un
gateway, devant donc disposer de toutes les capacites de communication
necessaires. L’universite de Santa Cruz a deja conduit des experiences
avec
des technologies nouvelles (projet WING deja finance par la DARPA). Le
Media
Lab a de son cote travaille sur des protocoles cooperatifs, en visant
par
exemple a ce que des noeuds multiples transmettent des paquets en mode
cooperatif, de facon a ce que le recepteur puisse recevoir les paquets
attendus avec un rapport signal sur bruit correct. D’une facon
generale, le
consortium reunit des recherches qui couvrent assez largement le sujet.