Les marais : une priorite ecologique pour les Andes

Des specialistes des 8 pays de la zone andine se sont reunis au cours d’un symposium afin de reflechir a des mesures de protection des marais du haut plateau andin. Ces marais constituent une oasis de biodiversite au milieu de l’immensite du desert d’altitude et demandent des mesures de protection environnementale, car pour des villes comme Bogota, Quito ou La Paz, ils constituent l’unique source d’eau. A la suite de leur rencontre, les scientifiques ont recommande, notamment, la fiscalisation du suivi des normes environnementales nationales et internationales par les gouvernements des pays concernes. Les specialistes ont egalement insiste sur la mise a jour des etudes d’hydrogeologie et sur l’appui aux technologies alternatives permettant de reduire la consommation d’eau. Les marais du haut plateau andin concentrent une ressource rare et precieuse dont dependent la biodiversite de la region et la survie des communautes pastorales locales. L’eau souterraine, souvent fossile, est par ailleurs une ressource tres importante pour certains developpements industriels, comme les mines de metaux. Il s’agit aussi de l’habitat de nombreuses especes rares, comme les flamands sud-americains. Pour Rosa Montanez, directrice du centre regional RAMSAR (groupe pour l’elaboration d’une strategie de protection des marais) « Le symposium a permis de determiner un agenda de travail entre les differents pays pour mener des actions conjointes pour la protection et l’exploitation des ressources de la zone ». D’apres Margarita Astralaga, conseillere regionale de RAMSAR pour les Ameriques, les conclusions des plans de travail seront presentees durant la Convention Internationale sur les Marais qui aura lieu en novembre en Ouganda. Un document preliminaire est en preparation pour la selection des sites prioritaires ; les experts prevoient egalement l’application d’un plan d’action pour la protection des oiseaux aquatiques. Contacts : - Lire l’article en espagnol : http://www.lanacion.com.ar/681589 Sources : La Nacion, 22/02/2005, Argentine