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La bataille des superordinateurs continue

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Un projet reunissant entre autres NEC, Hitachi, l’universite de Tokyo,
l’universite de Kyushu et le Riken prevoit la creation d’un
superordinateur de nouvelle generation qui devrait devenir le plus
rapide du monde avec une puissance de calcul de 10 petaflops. Les
travaux de conception debuteront durant l’annee fiscale 2006 avec pour
objectif le developpement d’un superordinateur fonctionnel pour 2011
grace a un budget de 100 milliards de yens (740 millions d’euros). Le
but d’un superordinateur de nouvelle generation est par exemple d’aider
a l’analyse des structures complexes des proteines a l’origine de
certaines maladies et d’accelerer ainsi la recherche sur les medicaments
permettant de controler leurs effets. Cette puissance de calcul peut
egalement etre utilisee par des chirurgiens pour verifier si les
procedures effectuees sur le coeur et les arteres sont sans danger grace
a une reproduction virtuelle fidele. Des superordinateurs plus puissants
pourraient egalement permettre d’obtenir des avancees consequentes dans
la recherche sur la fusion nucleaire, une forme d’energie dans laquelle
beaucoup fondent de grands espoirs. En comparaison, le Earth Simulator
de NEC, longtemps reste le plus puissant des superordinateurs atteignait
des performances de 36 teraflops alors que le Blue Gene d’IBM detient
depuis novembre 2004 le dernier record en date avec une puissance de
calcul de l’ordre de 70 teraflops.

Sources : The Nihon Keizai Shimbun, 30/05/2005
Redacteur : sebastien.bruel diplomatie.gouv.fr
364/STIC/2185

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