Accueil > Liens > Actus sciences > La NASA presente a Moscou le livre de Boris Tchertok traduit en anglais
La NASA presente a Moscou la traduction en anglais du livre de l’academicien Boris Tchertok, un des pionniers de la cosmonautique sovietique, qui a mis au point les systemes de commande des fusees, compagnon de Serguei Korolev. « Les evenements decrits dans ce livre sont racontes non pas par un homme politique ou un apparatchik, mais par un ingenieur et un savant qui a connu bien des epreuves », a dit, dans une interview a RIA Novosti, Jesco von Puttkamer, chef du projet du livre, un des plus vieux employes de la NASA. Selon lui, les meilleurs traducteurs ont ete invites. La NASA prevoit d’editer, au total, quatre volumes de memoires de l’academicien. « Les anglophones du monde doivent lire ce livre pour mieux comprendre les Russes », a dit Jesco von Puttkamer, le plus celebre auteur des romans de science Science La science est désormais l’affaire de tous. Découvrez la science d’une manière ludique et active. Nous vous proposons d’en découvrir plus sur nos expéditions à la voile, découverte du plancton. fiction sur l’astronautique. Malgre son age de 93 ans, l’academicien Boris Tchertok continue a enseigner et a donner des consultations dans le domaine de l’astronautique, il a redige plusieurs chapitres du livre specialement pour l’edition americaine. « Il parle des choses que la propagande sovietique gardait longtemps en secret. Il parle du triomphe et des tragedies qui arrivent assez souvent. Il y a eu des catastrophes, des echecs, mais ce tableau permet de mieux comprendre et d’admirer ces gens », a dit Jesco von Puttkamer a propos du livre de Boris Tchertok. Selon Jesco von Puttkamer, en lisant ce livre, il a ete frappe par l’independance d’esprit des constructeurs sovietiques. « Nous avions une societe ouverte, mais notre programme spatial etait tres centralise, par contre, la Russie avait un systeme du pouvoir rigide, mais ses constructeurs principaux jouissaient de la liberte de creer ce qu’ils voulaient », a-t-il dit. « Ce paradoxe s’explique, a mon avis, par la grande intelligence des constructeurs principaux, meme de nombreux ministres ne pouvaient pas comprendre toujours leur langage », estime Jesco von Puttkamer. Sources : RIA-Novosti, 30/03/2005