Envoyer à un ami

Doutes sur l'authenticite des restes de la famille imperiale

↓ Lire le descriptif détaillé plus bas ↓

Doutes sur l'authenticite des restes de la famille imperiale

↓ Lire le descriptif détaillé plus bas ↓

Accueil > Liens > Actus sciences > Doutes sur l'authenticite des restes de la famille imperiale

Les emigres russes residant a New York ont demande aux deputes a la Douma,
chambre basse du parlement russe, de revenir sur la question de
l’identification des restes de la famille du dernier empereur russe Nicolas
II « suite a de nouvelles circonstances » dans cette affaire.
L’analyse d’un echantillon biologique preleve sur les reliques de la grande
duchesse Elisabeth (Ste Elisabeth), soeur de la tsarine Alexandra
Feodorovna, amenees de Jerusalem, terminee il n’y a pas longtemps par des
chercheurs russes et americains a l’universite de Stanford et au Laboratoire
national de Los Alamos, a servi de pretexte a cette demande.
"Nous avons confronte son ADN aux resultats des analyses des restes
identifiees par la commission d’Etat comme ceux de l’imperatrice, et nous
avons constate de tres fortes differences", a annonce l’un des auteurs de
l’etude, Lev Jivotovski, chercheur a l’Institut de genetique generale de
l’Academie des sciences de Russie.
Selon lui, les ADN mitochondriaux des deux soeurs doivent etre identiques.
L’ADN mitochondrial contient des milliers de fois moins de genes que l’ADN
nucleique. Mais les genes de l’ADN mitochondrial ne sont presque pas soumis
a des mutations et, de ce fait, sont d’importance vitale.
Lev Jivotovski a mis en doute les resultats des etudes menees en Russie en
1994, selon lesquelles les restes humains decouverts pres d’Ekaterinbourg,
dans l’Oural central, appartiennent aux membres de la famille de Nicolas II.
"L’analyse des erreurs commises dans l’etude de l’ADN menee en 1994, les
violations notoires des procedures medico-legales, leur non conformite aux
circonstances de l’affaire et enfin la non-coincidence des ADN des soeurs
presumees temoignent contre l’affirmation que les « restes d’Ekaterinbourg »
appartiennent aux membres de la famille des Romanov", declare Petr
Koltypine-Vallovski, un des dirigeants de la "Commission etrangere russe
pour l’etude du sort des restes des Membres de la Maison Imperiale Russe
tues par les bolcheviks a Ekaterinbourg le 17 juillet 1918".
La commission d’experts etrangere a ete creee par des emigres russes de la
premiere vague et leur descendants en 1989 peu apres l’annonce, par le
cineaste sovietique Gueli Riabov, de la decouverte, par lui, des restes de
Nicolas II et des membres de sa famille.
Une action pour assassinat de la famille de Nicolas II a ete intentee en
Russie en 1993. A cette meme epoque, la decision a ete prise de reinhumer
les ossements. Des expertises genetiques ont ete menees en Grande-Bretagne,
aux Etats-Unis et en Russie. Suite a la comparaison des restes du grand-duc
Gueorgui Romanov, frere de Nicolas, mort a l’age de 19 ans et inhume dans la
cathedrale St Pierre et St Paul, une divergence de code genetique
parfaitement identique a ete constatee. Pourtant, en 1998, la conclusion a
ete tiree que les restes decouverts a Ekaterinbourg appartiennent a la
famille imperiale : a l’imperatrice Alexandra Feodorovna, aux
grandes-duchesses Olga, Tatiana, Anastassia, Marie et a l’heritier Alexis.

Sources : RIA-Novosti - 24/05/2005

Nos partenaires

Voir également

| Geneva Forum / Forum de Genève