Depenses de recherche pendant l'exercice 2003-2004

Le Ministere de la Science Science La science est désormais l’affaire de tous. Découvrez la science d’une manière ludique et active. Nous vous proposons d’en découvrir plus sur nos expéditions à la voile, découverte du plancton. et de la Technologie (DST) a rendu public un
rapport de l’Human Research Council sur les moyens affectes a la
recherche pendant l’exercice 2003-2004, etabli avec la methodologie de
l’OCDE. L’Afrique du Sud se rapproche de son objectif : consacrer en
2005 1% du PNB a la recherche et au developpement. Les depenses
s’elevent, en effet, a 1,28 milliard d’euros, soit 0,81% du PNB, contre
0,95 milliard en 2001-2002 (0,76%). Cet effort la situe donc entre
l’Argentine (0,41%) et la Chine
(1,22%) ou la Russie (1,28%), mais bien en dessous de l’Europe des 15
(2,26% en moyenne). Le taux de croissance de la part du PNB consacre a
la recherche reste tres faible, bien inferieur a celui des pays
emergents misant sur la science Science La science est désormais l’affaire de tous. Découvrez la science d’une manière ludique et active. Nous vous proposons d’en découvrir plus sur nos expéditions à la voile, découverte du plancton. et la technologie dont la Chine est le
champion mondial (1,07% en 2001 et 1,22% en 2002). Le personnel affecte
a la recherche compte 25185 agents a plein temps (chercheurs,
techniciens et administratifs) parmi lesquels 14129 sont des chercheurs
contre 14182 en 2001-2002, soit une legere baisse due au depart de
scientifiques non remplaces. La proportion des femmes (38%) a cru de 2%
(11,2% au Japon et 50,5% en Argentine). L’attrition des ressources
humaines se traduit par la baisse du nombre de chercheurs pour 1000
employes (2,2 contre 3,1 en 2001-2002), meme si l’Afrique du Sud se
positionne encore mieux que l’Argentine (1,8/1000) ou la Chine
(1,1/1000). La recherche sud africaine est concentree surtout dans les
sciences de l’ingenieur (24,8% des depenses) suivies des sciences de la
vie (21,9%) et des sciences medicales (13,5%). Les sciences sociales et
humaines representent 11,8% de l’effort total. Caracteristique sud
africaine, la recherche est principalement effectuee dans des
entreprises (55,5%) ou financee par elles (58%), les universites n’y
contribuant que pour 20,5%. Les recherches des entreprises sont
d’ailleurs isolees, ne recevant pas ou peu de financements publics ou
internationaux. Le gouvernement contribue a 21,9% de la recherche mais
en finance 28,1% alors que 10% des fonds sont d’origine etrangere. A
titre comparatif, la part de recherche financee par l’etat, dans les
pays hors OCDE, represente de 33,3 (Taiwan) a 74,3% (Argentine), alors
que dans les pays de l’OCDE elle atteint en moyenne 28,9% (18,5% au
Japon et 64,8% en Pologne). La recherche fondamentale, qui represente
24,2% des depenses de recherche, soit 0,19% du PNB (Japon 0,38%, Coree
0,37%, Etats-Unis 0,59%), a decru de 2,8% par rapport a 2001, resultat
d’une politique resolument orientee vers l’innovation technologique.