Creation d'un organisme de surveillance de la recherche

Un nouvel organisme de surveillance ayant autorite pour piloter les etudes sur les cas de fautes professionnelles, de plagiat ou de fraude au sein de la recherche medicale, « UK Panel for Health and Biomedical Research Integrity », pourrait voir le jour prochainement dans le paysage politique britannique suite a la demande de nombreuses organisations britanniques. Cet organisme devrait etre mis en place d’ici la fin du mois d’avril 2005 par le conseil d’administration de « Universities UK » (UUK), representant la majorite des etablissements d’enseignement superieur au Royaume-Uni. L’organisme serait charge, dans un premier temps, de couvrir l’ensemble de la recherche biomedicale menee au sein des universites. Le comite serait en place pour une premiere periode de trois ans, a la fin de laquelle sa performance serait evaluee. Alors que l’idee, lancee par Michael Farthing, principal de la faculte de Medecine de l’hopital St Georges a Londres, a recu le soutien du Ministere de la sante (« Department of Health », DoH), certains critiques s’inquietent que cet organisme pourrait ne jamais avoir le poids necessaire pour controler les fautes commises dans les activites de recherche. En effet, ses attributions pourraient s’articuler davantage autour du conseil aupres des differentes institutions pour leurs investigations en etablissant un code de bonne conduite, plutot que d’avoir autorite pour mener ses propres enquetes, comme cela est le cas au Danemark ou aux Etats-Unis. Par ailleurs, d’autres inquietudes et mecontentements ont surgi lorsque UKK a annonce que l’organisme pourrait accepter d’etre finance par l’industrie pharmaceutique, au moment meme ou celle-ci est mis en examen par le « Science Science La science est désormais l’affaire de tous. Découvrez la science d’une manière ludique et active. Nous vous proposons d’en découvrir plus sur nos expéditions à la voile, découverte du plancton. and Technology Select Committee » de la Chambre des Communes concernant la non publication de resultats d’essais cliniques. Pour John Pritchard, conseiller strategique a l’Universite de Sheffield et travaillant a la mise en place de cet organisme au nom de UKK, ce serait une erreur de tourner le dos a cette meme industrie pharmaceutique, parce qu’elle est partie integrante de la recherche biomedicale. L’histoire continue. Sources : Nature, 17/03/05, Vol.434(7031), p263, http://www.nature.com Redacteur : D^r Claire Mouchot