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Vie Quotidienne et Repas

A table on goûte à tous les aliments, en groupe on s'écoute les uns les autres... et autres préoccupations de pédagogie générale. ↓ Lire le descriptif détaillé plus bas ↓

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14 janvier 2009 18:21, par Thomas EGLI

Dyspraxie

De par sa dyspraxie, Arthur n’est pas très autonome
pour certains actes : se laver, se brosser les dents, couper la viande,
éplucher un fruit. Quel est le rôle et la présence des animateurs à ces
moments avec les 10-12 ans ?

Pour les petits les éducateurs veillent activement à ce type de moments
que nous considérons comme prioritaires pour le bon déroulement du
séjour de vacance. C’est ce que nous appelons la Vie Quotidienne sur le
plan technique et elle entre de plein fouet dans les objectifs éducatifs
de nos projets pédagogiques.

S’il a besoin d’aide, nous l’aiderons sans même qu’il n’ait besoin d’arriver au stade de demander de l’aide, mais toujours en souplesse, sans qu’il ne se sente diminué. Et c’est là qu’entre en considération le fameux adage « apprendre à pêcher à l’enfant plutôt que lui donner un poisson ». Il sera accompagné pour mieux se concentrer sur ses gestes sans que sa vie quotidienne et son relationnel à table n’en pâtissent. De quoi le préparer à sa futur vie d’adulte.

Certaines activités sportives peuvent être difficiles pour Arthur (jeux
de ballon en équipes, vélo : tout dépend du terrain...). La dyspraxie ne
se voyant pas comme le nez au milieu de la figure, Arthur a l’air
« ordinaire » ; en général il ne signale pas ses difficultés devant les
autres et se sent parfois stressé, craignant de ne pas « y arriver », ce
qui peut être parfois mal compris.

Il pourra choisir ses activités sportives et culturelles parmi
plusieurs, proposées sous la forme de ColoCoop (coopération entre les
enfants dans la construction de leur programme) car il y aura souvent
plusieurs possibilités différentes.

Les autres participant-e-s de ce type de séjour très axés sur le plaisir
d’apprendre sont plutôt majoritairement ouverts d’esprit et toujours
enclins à rendre service et à comprendre et accepter. C’est en tout cas
le leitmotiv de nos éducateurs qui encadrent les enfants.

Cela signifie qu’il sera libre de ne pas faire s’il ne se sent pas de le faire, ce qui, paradoxalement, pourra l’amener à se lancer plus facilement puisque moins sous pression.

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14 janvier 2009 18:21, par Thomas EGLI

Dyspraxie

De par sa dyspraxie, Arthur n’est pas très autonome
pour certains actes : se laver, se brosser les dents, couper la viande,
éplucher un fruit. Quel est le rôle et la présence des animateurs à ces
moments avec les 10-12 ans ?

Pour les petits les éducateurs veillent activement à ce type de moments
que nous considérons comme prioritaires pour le bon déroulement du
séjour de vacance. C’est ce que nous appelons la Vie Quotidienne sur le
plan technique et elle entre de plein fouet dans les objectifs éducatifs
de nos projets pédagogiques.

S’il a besoin d’aide, nous l’aiderons sans même qu’il n’ait besoin d’arriver au stade de demander de l’aide, mais toujours en souplesse, sans qu’il ne se sente diminué. Et c’est là qu’entre en considération le fameux adage « apprendre à pêcher à l’enfant plutôt que lui donner un poisson ». Il sera accompagné pour mieux se concentrer sur ses gestes sans que sa vie quotidienne et son relationnel à table n’en pâtissent. De quoi le préparer à sa futur vie d’adulte.

Certaines activités sportives peuvent être difficiles pour Arthur (jeux
de ballon en équipes, vélo : tout dépend du terrain...). La dyspraxie ne
se voyant pas comme le nez au milieu de la figure, Arthur a l’air
« ordinaire » ; en général il ne signale pas ses difficultés devant les
autres et se sent parfois stressé, craignant de ne pas « y arriver », ce
qui peut être parfois mal compris.

Il pourra choisir ses activités sportives et culturelles parmi
plusieurs, proposées sous la forme de ColoCoop (coopération entre les
enfants dans la construction de leur programme) car il y aura souvent
plusieurs possibilités différentes.

Les autres participant-e-s de ce type de séjour très axés sur le plaisir
d’apprendre sont plutôt majoritairement ouverts d’esprit et toujours
enclins à rendre service et à comprendre et accepter. C’est en tout cas
le leitmotiv de nos éducateurs qui encadrent les enfants.

Cela signifie qu’il sera libre de ne pas faire s’il ne se sent pas de le faire, ce qui, paradoxalement, pourra l’amener à se lancer plus facilement puisque moins sous pression.

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